Attestation d’accueil

L’attestation d’accueil permet à tout étranger qui souhaite effectuer en France un séjour de moins de 3 mois, dans le cadre d’une visite privée et familiale, de présenter un justificatif d’hébergement. La demande doit être effectuée en mairie, par l’hébergeant lui-même.

Prenez rendez-vous en ligne

L’accueil se fait uniquement sur rendez-vous. Vous pouvez désormais prendre rendez-vous en ligne en cliquant sur le bouton ci-dessous. Fini les files d’attente, vous choisissez votre date de rendez-vous. Sur place le service sera fluidifié et vous gagnez du temps. Si toutefois, vous ne pouvez pas prendre rendez-vous en ligne, vous pouvez téléphoner au  01 30 78 25 80.

Pièces à fournir

  • carte d’identité ou carte de séjour en cours de validité et à la bonne adresse de l’hébergeant (original à présenter + photocopie)
  • bail de location ou titre de propriété indiquant la surface habitable du logement (original à présenter + photocopie)
  • ou dernier avis d’imposition relatif à la taxe d’habitation ou aux taxes foncières (original à présenter + photocopie)
  • dernière quittance de loyer ou France Télécom ou EDF/GDF (original à présenter + photocopie)
  • photocopie lisible du passeport de l’hébergé
  • adresse exacte du ou des visiteur(s) :
  • pays :
  • dates exactes du séjour :  du …………………… au …………………..
  • 1 timbre fiscal dématérialisé d’un montant de 30€
  • 1 justificatif d’assurance en faveur de la (ou des) personne(s) hébergée(s) pour une couverture minimum de 30 000€ (dépenses médicales, hospitalières et d’aide sociale)
  • feuille d’imposition ou 3 dernières fiches de paie de l’hébergeant justifiant de ressources au moins égales au SMIC (original à présenter + photocopie)
  • si l’attestation d’accueil est demandée pour un enfant mineur non accompagné d’un parent, attestation émanant du parent confiant la garde temporaire de l’enfant à l’hébergeant

Attention : Depuis le 1er janvier 2019, le timbre fiscal dématérialisé est obligatoire. Vous pouvez vous le procurer en ligne (timbres.impots.gouv.fr) ou chez un buraliste.

En savoir +

Fiche pratique

Indemnité compensatrice de préavis (licenciement, démission…)

Vérifié le 05/09/2022 – Direction de l’information légale et administrative (Première ministre)

À la rupture de votre contrat, quelles sont les conditions pour bénéficier d’une indemnité compensatrice de préavis ? À quel montant s’élève-t-elle ? Nous vous présentons les informations à retenir.

L’employeur doit verser une indemnité compensatrice de préavis lorsqu’il a de lui même décidé de dispenser le salarié d’exécuter son préavis.

Cette indemnisation intervient dans les cas de rupture de contrat de travail où un préavis est prévu (licenciement, démission…).

Lorsqu’un préavis existe, le salarié a droit à une indemnité compensatrice de préavis si l’employeur le dispense de l’effectuer. Cette dispense doit intervenir à l’initiative de l’employeur.

Différents cas de figures peuvent se présenter :

  • L’indemnité compensatrice est due.

  • L’indemnité compensatrice n’est pas due.

  • L’indemnité compensatrice de préavis n’est pas due. En effet, le préavis n’existe pas.

  • L’indemnité compensatrice de préavis est due en cas de résiliation judiciaire.

    • L’indemnité compensatrice de préavis est due.

    • L’indemnité compensatrice de préavis n’est pas due. En effet, elle est payée à Pôle Emploi.

    • L’indemnité compensatrice de préavis est due en ce qui concerne les mois de préavis au-delà de 3 mois.

  • L’indemnité compensatrice de préavis n’est pas due.

  • L’indemnité compensatrice de préavis n’est pas due. Néanmoins, une indemnité compensatrice d’un montant égal doit vous être payée.

  • L’indemnité compensatrice de préavis n’est pas due. En effet, le préavis n’existe pas.

    Il existe toutefois des délais de procédure.

  • L’indemnité compensatrice est due lorsque la prise d’acte de la rupture produit les effets d’un licenciement nul ou injustifié.

  • L’indemnité compensatrice de préavis n’est pas due. En effet, le préavis n’existe pas (on parle de « délai de prévenance »).

  • L’indemnité compensatrice de préavis est due en cas de décès du particulier employeur.

  • En cas de licenciement sans cause réelle et sérieuse, l’indemnité compensatrice de préavis est due, et ce même si le salarié était en arrêt maladie pendant le préavis.

  • Si l’employeur ne dispense pas le salarié d’effectuer le préavis, les situations suivantes intervenant pendant le préavis ne donne pas droit à indemnité compensatrice de préavis :

    • Incarcération du salarié
    • Arrêt maladie
    • Congé parental

 À noter

Un accord collectif (de branche, d’entreprise…) peut prévoir d’autres dispositions.

Le montant de l’indemnité compensatrice de préavis correspond au salaire intégral que le salarié aurait perçue s’il avait travaillé pendant le préavis.

Si vous avez l’habitude d’accomplir des heures supplémentaires, votre employeur doit en tenir compte. C’est également le cas pour des primes que vous percevez (notamment, prime d’intéressement).

 À noter

les avantages en nature véhicule (si utilisation personnelle et professionnelle) ou logement sont conservés pendant toute la durée du préavis, même s’il n’est pas exécuté.

L’indemnité compensatrice peut être payée en plusieurs fois. A l’occasion de la paie de chaque mois de préavis.

Elle peut également être payée à la cessation effective du travail, en une seule fois. Elle est alors payée en même temps que la dernière paie.

L’indemnité compensatrice de préavis se cumule avec les indemnités suivantes :

L’indemnité compensatrice de préavis se cumule également avec les indemnités journalières versées par la sécurité sociale, en cas d’arrêt de travail pendant le préavis dispensé.

Oui, l’indemnité compensatrice de préavis se cumule avec le salaire d’un nouvel emploi.

L’indemnité compensatrice de préavis est soumise à l’impôt sur le revenu dans les mêmes conditions que le salaire.

L’indemnité compensatrice de préavis est soumise aux cotisations sociales dans les mêmes conditions que le salaire.

L’indemnité compensatrice de préavis est saisissable et cessible dans les mêmes limites que le salaire

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