Autres sites patrimoniaux / Other heritage

L’église Notre-Dame de l’Assomption

Construite pendant la première moitié du XIIème siècle, l’église Notre-Dame de l’Assomption fut restaurée à la fin du XIXe siècle par Lucien Magne, un des architectes du Sacré-Coeur de Montmartre.

Le clocher du XIIème siècle est classé. L’église possède deux chapiteaux également du XIIe siècle placés à l’entrée du chœur.

Les fonts baptismaux datent du XVIe siècle et l’autel, sculpté en bois doré, du XVIIème siècle.

Dans le bas-côté sud se trouve l’épitaphe de Rennequin Sualem, inventeur de la Machine dite de Marly. Citons les mosaïques Art Nouveau et la suite de vitraux de la même époque côté sud.

Church Notre-Dame de l’Assomption

Built during the first half of the 12th Century, the Church of Notre-Dame de l’Assomption was restored at the end of of the 19th century by Lucien Magne, one of the architects of Montmartre’s Sacré Cœur. The bell tower, dating from the 12th Century, is listed. The church has two 12th-century capitals at the entrance to the choir. The baptismal font dates from the 16th century and the altar, carved in gilded wood, from the 17th century. The south aisle features the epitaph of Rennequin Sualem, inventor of the Machine de Marly. The Art Nouveau mosaics and stained-glass windows on the south side are from the same period.

La maison de Georges Bizet

Cette maison, louée par Georges Bizet, a été construite au XIXe siècle, au bord de la Seine et précisément à l’entrée de Bougival, en venant de Rueil Malmaison. Il est bien évident qu’autrefois le trafic était bien moins important qu’aujourd’hui même si à la Belle Epoque, une ligne de tramways hippomobile, surnommée le « chemin de fer américain », reliait Rueil Malmaison à Port Marly.

Autour de cette villa vous remarquerez de belles maisons bourgeoises qui ont eu aussi leur rayonnement au XIXe siècle.

Le 3 juin 1875, Georges Bizet décède à l’âge de 36 ans dans cette maison. Chevalier de la Légion d’Honneur, ancien grand prix de Rome, ce compositeur d’opéra séjourne à Bougival de 1874 à 1875, et y orchestre « Carmen ».

The Georges Bizet house

This house, rented by Georges Bizet, was built in the 19th century on the banks of the Seine, precisely at the entrance to Bougival from Rueil Malmaison. Clearly, traffic in the past was far less intense than it is today, although during the Belle Epoque, a horse-drawn tramway line, nicknamed the « American railroad », linked Rueil Malmaison to Port Marly. Around this villa, you’ll notice a number of fine bourgeois houses that also had their heyday in the 19th century.  On June 3, 1875, Georges Bizet died at the age of 36 in this house. Chevalier de la Légion d’Honneur and former Grand Prix de Rome, this opera composer stayed in Bougival from 1874 to 1875, where he orchestrated « Carmen ».

La Machine de Marly (à Bougival !)

Elle barrait la moitié de la Seine avec 14 roues à aubes de 12 mètres de diamètre, qui communiquaient leurs mouvements, par un jeu de manivelles, à un énorme système de pompes réparties sur trois niveaux, qui amenaient l’eau, par l’aqueduc de Louveciennes, jusqu’à Versailles. Il fut remplacé en 1807 par une machine à vapeur, puis, en 1839, par un nouveau modèle de machine hydraulique. La mise en service d’un barrage et d’écluses permit de rétablir la navigation dans le bras de Bougival, et la Machine de Marly ne fut définitivement détruite qu’en 1968. Outre le bâtiment et les maisons d’ouvriers du 17e siècle, il ne reste que le bâtiment néo-classique dit « de Charles X » et le charmant édifice de briques Napoléon III qui se trouve au milieu du fleuve.

The Machine of Marly (in Bougival !)

It dammed half of the Seine with 14 paddlewheels, each 12 meters in diameter, which communicated their movements, via a set of cranks, to an enormous system of pumps distributed over three levels, which brought the water, via the Louveciennes aqueduct, to Versailles. It was replaced in 1807 by a steam engine, and then, in 1839, by a new model of hydraulic machine. The commissioning of a dam and locks enabled navigation to be re-established in the Bougival arm, and the Machine de Marly was not definitively destroyed until 1968. Apart from the 17th-century building and workers’ houses, all that remains is the neo-classical « Charles X » building and the charming Napoleon III brick building in the middle of the river.

Le lavoir

Le lavoir a été construit à la fin du XIXe siècle en pierre, tuile et bois. Il a été restauré en juin 2005. Il s’agit d’un lavoir à « impluvium central » c’est-à-dire avec une ouverture pratiquée au centre de sa toiture permettant de recevoir les eaux de pluie en plus des eaux de source. Ce type d’ouvrage est assez rare en Île-de-France.

The wash-house

The washhouse was built in the late 19th century from stone, tile and wood. It was restored in June 2005. It is a « central impluvium » washhouse, that is with an opening in the center of the roof to receive rainwater in addition to spring water. This type of structure is quite rare in the Paris region.

L’aigle de Waterloo

Cette sculpture en bronze, réalisée par Jean-Léon Gérôme à la fin du XIXème siècle est la réplique exacte du monument commémoratif se trouvant sur le site de la bataille de Waterloo (Belgique).

Ce monument représente un aigle blessé, levant une aile percée par la mitraille, tenant dans une serre la hampe d’un drapeau brisé où se lisent les noms d’Austerlitz, d’Iéna, de Friedland et d’Eckmühl. Le bec est ouvert ; l’aigle semble jeter un grand cri de désespoir et de colère ; l’une de ses ailes bat désespérément l’espace tandis que l’autre, fracassée, retombe…

La sculpture provient du parc de la propriété de l’artiste détruite en 1944 par l’explosion d’une péniche de munitions amarrée sur la Seine. Elle se trouve aujourd’hui dans le parc de la Mairie de Bougival.

The Waterloo aigle

This bronze sculpture, created by Jean-Léon Gérôme in the late 19th century, is an exact replica of the commemorative monument at the site of the Battle of Waterloo (Belgium).

The monument depicts a wounded eagle, raising a wing pierced by machine-gun fire, holding in a claw the staff of a broken flag bearing the names of Austerlitz, Jena, Friedland and Eckmühl. The beak is open; the eagle seems to be uttering a great cry of despair and anger; one of its wings beats desperately in space, while the other, shattered, falls back…

The sculpture comes from the park of the artist’s property, destroyed in 1944 by the explosion of a munitions barge moored on the Seine. It now stands in the grounds of the Bougival town hall.

Sculpture de Seward Johnson

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