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L’église Notre-Dame de l’Assomption

Construite pendant la première moitié du XIIème siècle, l’église Notre-Dame de l’Assomption fut restaurée à la fin du XIXe siècle par Lucien Magne, un des architectes du Sacré-Coeur de Montmartre.

Le clocher du XIIème siècle est classé. L’église possède deux chapiteaux également du XIIe siècle placés à l’entrée du chœur.

Les fonts baptismaux datent du XVIe siècle et l’autel, sculpté en bois doré, du XVIIème siècle.

Dans le bas-côté sud se trouve l’épitaphe de Rennequin Sualem, inventeur de la Machine dite de Marly. Citons les mosaïques Art Nouveau et la suite de vitraux de la même époque côté sud.

La maison de Georges Bizet

Cette maison, louée par Georges Bizet, a été construite au XIXe siècle, au bord de la Seine et précisément à l’entrée de Bougival, en venant de Rueil Malmaison. Il est bien évident qu’autrefois le trafic était bien moins important qu’aujourd’hui même si à la Belle Epoque, une ligne de tramways hippomobile, surnommée le « chemin de fer américain », reliait Rueil Malmaison à Port Marly.

Autour de cette villa vous remarquerez de belles maisons bourgeoises qui ont eu aussi leur rayonnement au XIXe siècle.

Le 3 juin 1875, Georges Bizet décède à l’âge de 36 ans dans cette maison. Chevalier de la Légion d’Honneur, ancien grand prix de Rome, ce compositeur d’opéra séjourne à Bougival de 1874 à 1875, et y orchestre « Carmen ».

La Machine de Marly (à Bougival !)

Elle barrait la moitié de la Seine avec 14 roues à aubes de 12 mètres de diamètre, qui communiquaient leurs mouvements, par un jeu de manivelles, à un énorme système de pompes réparties sur trois niveaux, qui amenaient l’eau, par l’aqueduc de Louveciennes, jusqu’à Versailles. Il fut remplacé en 1807 par une machine à vapeur, puis, en 1839, par un nouveau modèle de machine hydraulique. La mise en service d’un barrage et d’écluses permit de rétablir la navigation dans le bras de Bougival, et la Machine de Marly ne fut définitivement détruite qu’en 1968. Outre le bâtiment et les maisons d’ouvriers du 17e siècle, il ne reste que le bâtiment néo-classique dit « de Charles X » et le charmant édifice de briques Napoléon III qui se trouve au milieu du fleuve.

Le lavoir

Le lavoir a été construit à la fin du XIXe siècle en pierre, tuile et bois. Il a été restauré en juin 2005. Il s’agit d’un lavoir à « impluvium central » c’est-à-dire avec une ouverture pratiquée au centre de sa toiture permettant de recevoir les eaux de pluie en plus des eaux de source. Ce type d’ouvrage est assez rare en Île-de-France.

L’aigle de Waterloo

Cette sculpture en bronze, réalisée par Jean-Léon Gérôme à la fin du XIXème siècle est la réplique exacte du monument commémoratif se trouvant sur le site de la bataille de Waterloo (Belgique).

Ce monument représente un aigle blessé, levant une aile percée par la mitraille, tenant dans une serre la hampe d’un drapeau brisé où se lisent les noms d’Austerlitz, d’Iéna, de Friedland et d’Eckmühl. Le bec est ouvert ; l’aigle semble jeter un grand cri de désespoir et de colère ; l’une de ses ailes bat désespérément l’espace tandis que l’autre, fracassée, retombe…

La sculpture provient du parc de la propriété de l’artiste détruite en 1944 par l’explosion d’une péniche de munitions amarrée sur la Seine. Elle se trouve aujourd’hui dans le parc de la Mairie de Bougival.

Sculpture de Seward Johnson

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